La gestion des paquets sous Linux Mint, et sur les systèmes d’exploitation GNU/Linux en général, existe maintenant depuis un certain temps et constitue la méthode de prédilection pour la gestion de logiciels, puisqu’elle permet d’éviter tous ces problèmes.
Nous installons ainsi nos logiciels, automatiquement et en toute sécurité, depuis le début des années 1990.
<note important>Remarquez que, à quelques exceptions près (habituellement soit des fabricants de composants qui publient des pilotes Linux, comme nVidia ou ATI, ou certaines grandes entreprises comme Adobe, en qui nous pouvons avoir confiance), ils publient le vrai code source du programme, ou plutôt la liste des instructions qui composent ce programme sous une forme humainement compréhensible.</note>
Ceci comporte un certain nombre d’implications, mais surtout, dans le cadre de cette discussion, cela signifie qu’ils sont disposés à ce que leur logiciel soit scruté et passé en revue par n’importe qui disposant d’une connexion internet.
⇒ Il est extrêmement difficile de cacher du code espion (spyware) dans votre programme lorsque vous laissez tout le monde examiner votre travail.
<note tip>Remarquez que ce paquet ne contiendra généralement pas de bibliothèques statiques, puisqu’il n’en a pas besoin – les bibliothèques sont fournies par d’autres paquets, et sont par conséquent connues sous le nom de bibliothèques partagées.</note>
⇒ Votre logiciel de gestion de paquets saura si un paquet particulier requiert l’installation préalable d’un autre paquet (comme une bibliothèque partagée, par exemple), car, si vous vous souvenez bien, les bibliothèques de données et les paquets requis par le fonctionnement du logiciel ont été déclarés en amont, et cette information est comprise dans le paquet.
Les instructions sont suffisamment précises pour que même des versions spécifiques d’autres paquets puissent être demandées afin d’assurer l’interopérabilité
<note tip>Remarquez que tout cela est fait pour vous, pendant que vous restez assis tranquillement, sirotant un martini et discutant sur linuxmint-fr (ou autre, nous ne sommes pas sectaires…)</note>
⇒ Il n’y a pas de place pour l’erreur humaine – si le paquet fonctionnait correctement sur l’ordinateur du technicien, alors, il doit fonctionner sur le vôtre, car le gestionnaire de paquet a suivi exactement la même procédure.
⇒ Donc, si la version 2.4 de BestSoft a été téléchargée dans le dépôt, et que vous avez la version 2.3, le gestionnaire de paquets va comparer ces numéros, et vous proposer d’installer la dernière version, tout en prenant en compte, évidemment, les dépendances de la nouvelle version du logiciel.
Les hommes font des erreurs et les ordinateurs non. De temps en temps, quelque chose peut mal se passer au cours de ce beau processus.
Peut-être allez-vous, par accident, installer les mauvais pilotes pour un composant et cela va-t-il provoquer une panne ? Cela nous arrive à tous. Ou peut-être qu’il y a un bogue, ou peut-être que votre application préférée a été supprimée par le développeur du programme pour une raison quelconque ?
Ces problèmes démontrent, paradoxalement, la force et la sécurité de la gestion des paquets.
De toute façon, la distribution de logiciels dans les distributions GNU/Linux est particulièrement basée sur la confiance, à partir du moment où le développeur originel affiche son code source à la vue de tous, jusqu'à la discussion ouverte sur le site internet de la distribution.
⇒ Vous pouvez être confiant dans les logiciels que vous récupérez, pas seulement en raison de tous les protocoles de sécurité déjà mentionnés, mais parce que si quelques problèmes se présentent, tout le monde en parlera !
RETOUR ACCUEIL
LA GESTION PAR PAQUETS (fin)
SECTION SUIVANTE